Test - Ghost of Tsushima Director’s Cut (PS5)

Le Fantôme de Tsushima revient plus beau et plus rapide que jamais

Par Jérôme Rajot
Steeve vous a déjà chanté les louanges lors de son test complet de Ghost of Tsushima pour la version PlayStation 4, Sucker Punch continue de maintenir leur jeu en vie, en proposant dans un premier temps un mode « Légendes » permettant de faire des missions en ligne, et maintenant un nouveau DLC pour une toute nouvelle zone du mode histoire. Cette nouvelle édition est baptisée Ghost of Tsushima Director’s Cut et elle compte bien tirée profit de toutes les nouvelles fonctionnalités offertes par la PlayStation 5.

 
Celui qui bâtira son avenir
 
Toute l’histoire principale, les modes en lignes et les ajouts sont disponibles dans cette version, dont ce nouveau consacré à un nouveau territoire, l’île d’Iki. Le scénario de cet arc peut être débloqué à partir de l’acte 2 de l’histoire principale, c’est une quête complètement annexe, elle ne révèlera rien sur la fin du jeu, mais approfondie plutôt les évènements qui ont précédé le début de l’aventure de notre héros, Jin. 


C’est sur cette île que Jin a assisté à l’assassinat de son père, de lourds souvenirs refont surface et il va falloir affronter son passé. Peu de temps après notre arrivée, notre nouvel adversaire, l’Aigle, nous empoisonne afin de nous donner des hallucinations et nous faire revivre tous ces évènements. À nous de découvrir exactement ce qui s’est passé, quitte à s’allier à des pirates pour repousser les attaques des Mongols. L’histoire est très prenante et touchante, rendant Jin Sakai encore plus humain. Tout le déroulement est réalisé de façon intelligente et bien construite.

 
Mais si vous aviez fait tout le jeu sur PlayStation 4 à sa sortie et que vous vous replongez dans ce DLC, il faut un peu de temps pour retrouver ses traces. Il serait bien que les studios nous détectent quand on n’a pas lancé le jeu depuis un moment et nous proposent un petit résumé de l’histoire, et surtout un rappel du gameplay, car on est vite rouillé…
 
Contre tous les dangers, c’est l’Empire des Sens
 
Ce contenu n’est pas très long, environ 5 heures pour en voir le bout en se concentrant sur la quête principale, mais pour nettoyer la carte, ça peut tripler la durée de vie (voire plus, si comme moi, quand on vous plonge dans un monde ouvert, si on vous permet d’aller n’importe où, vous pouvez être sûr que je vais me rendre au boss de fin en bobette avec une cuillère en bois sans le vouloir et je vais passer beaucoup de temps avant de m’apercevoir que c’est pas le moment d’aller là !!!). Le grand attrait de cette version Director’s Cut, c’est la DualSense de la PlayStation 5. 


La manette nous apporte de nouvelles sensations de jeu, on ressent la brise du vent, le trot ou le galop de son cheval, la résistance des gâchettes lorsqu’on tire à l’arc ou qu’on débloque un passage à l’aide de notre nouveau grappin… Même le haut-parleur de la DualSense est mis à contribution pour ressentir l’Aigle qui nous parle par télépathie. En combat, il est enfin possible de cibler notre adversaire afin que la caméra se concentre sur lui, et nous pouvons la paramétrer afin de passer directement à l’ennemi suivant. 

Le plaisir de jeu s’en retrouve décuplé. Et l’autre avantage de la version PlayStation 5, c’est les temps de chargement, ou plutôt l’absence totale de temps de chargement. Ils étaient déjà peu présents sur PS4, mais maintenant, c’est de l’instantané, même quand on se téléporte d’un point à un autre de la carte, c’est presque déroutant, ça un fait un clin d’œil! (voyez ci-dessous)


L'Aigle de la Taïga
 
En plus de la nouvelle zone, il y a quelques nouveautés au programme afin de rendre notre périple face à l’Aigle plus agréable à parcourir. Il y a quelques nouveaux défis ajoutés comme ceux des bambous, mais surtout de tout nouveaux défis à l’arc. Durant un temps limité, nous devons atteindre un certain nombre de cibles pour gagner différentes récompenses. Il y a également deux histoires importantes à suivre pour retrouver l’armure de feu notre père ainsi que celle de son destrier. Cette armure permet aux contre-attaque d’être plus puissante, quant à celle de notre cheval, elle lui permet de foncer à travers les ennemis.


À l’aide de notre shakuhachi (flûte japonaise), nous nous remémorons les mélodies que jouait notre mère,  on doit suivre le rythme en inclinant plus ou moins la manette afin d’apprivoiser de nouveaux animaux (on peut caresser des chats !) et débloquer des accessoires vestimentaires. On pourrait reprocher qu’il n’y a qu’un seul nouvel ennemi, un shaman qui vient motiver les troupes ennemies en les rendant plus résistantes et puissantes par son champ, autant vous dire que c’est la première cible à abattre avant les autres !
 
Rhapsodie en septembre
 
Côté technique, Ghost of Tsushima Director’s Cut est encore plus beau que la première édition et évidemment surtout sur PlayStation 5. La luminosité et les couleurs ont encore plus poussé l’utilisation du HDR (High Dynamic Range), les décors sont d’une beauté éblouissante. Les levers, couchers de soleil, les arbres, les plages avec les vagues, c’est un véritable voyage que nous offre le jeu. 

Le seul petit détail venant assombrir un peu le tableau, ce sont les visages, même si l’animation a été améliorée surtout concernant la synchronisation labiale en japonais (exclusivement sur PS5), ça reste un peu daté par rapport aux détails des armures et des décors. On ressent un manque de détails et de photoréalisme des visages qui peuvent choquer un peu l’œil si on y prête attention, mais ça n’entache en rien l’expérience « next gen ». Comme d’habitude, deux choix d’affichage s’offrent à nous selon les préférences pour ceux qui préfèrent la fidélité graphique ou la fluidité des mouvements.

 
Nos oreilles aussi sont gâtées, comme précédemment indiqué, nous avons une nouvelle source sonore avec le haut-parleur de la manette, mais j’ai ressenti une nette amélioration de l’ambiance sonore surtout pour les équipements cinéma maison qui vient nous englober encore plus qu’auparavant. Cela peut se ressentir aussi grâce au casque Pulse 3D de la PS5, on est réellement plongé au cœur de l’aventure au point où en on oublierait presque que nous sommes en train de jouer à un jeu vidéo.
 
Conclusion de la légende du grand samouraï
 
Ghost of Tsushima Director’s Cut met véritablement tous nos sens en éveil, le jeu était déjà excellent sur PlayStation 4, il est encore plus incroyable sur PlayStation 5. Les apports du nouveau contenu l’île d’Iki sont assez intéressants pour nous donner envie de replonger dans l’aventure peu importe la plateforme. Si vous l’avez déjà sur PlayStation 4 en version normale, vous pouvez soit acheter le DLC sur PS4, soit payer pour tous les ajouts proposés sur PlayStation 5 en plus du DLC. Jin Sakai (surtout en hiver) restera dans nos mémoires de joueurs pendant encore des années.

 
J’aime
  • Le visuel rehaussé sur PS5
  • L’utilisation intelligente de la DualSense
  • Une ambiance sonore encore plus immersive
  • Les nouveaux animaux qu’on peut caresser
  • Une histoire touchante
  • Les temps de chargement inexistants
J’aime moins
  • Un seul nouvel ennemi
  • Les visages moins beaux que le reste
  • Upgrade PS5 payante
Note finale

* La copie du jeu utilisée pour la réalisation de ce test, provient de l'éditeur, lequel n'intervient aucunement dans le processus de création des critiques du Salon de Gaming de Monsieur Smith. 

Ghost of Tsushima Director’s Cut Site officiel
Développeur : Sucker Punch Productions
Plateformes : PlayStation 4 et PlayStation 5
Prix : 79,99 $ et 89,99 $

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