Dossier spécial : les RPG

La naissance d'une passion

Jérome, Jacques et moi-même (Maxime) souhaitions vous présenter un article sur les RPG (role playing game), ou si vous préférez, les « jeux de rôle ». Dans cet article, vous y retrouverez pourquoi nous aimons ce genre de jeu, chacun à notre façon et à notre manière. Ce texte se veut une lettre d’amour aux divers jeux de rôle qui existent et qui nous ont marqué à vie, soit par leur musique, leur jouabilité ou encore l'expérience générale qu'il propose. J’espère que vous aimerez ce que nous avons à raconter! 

Par Jérôme Rajot

Je me concentrerai principalement sur les jeux de rôles japonais (JRPG) qui sont devenus mon genre de jeu préféré au fil de ma vie de joueur.

J’ai toujours aimé les jeux d’aventures dès la GameBoy, la NES et la MSX. Mon plus lointain souvenir de jeu d’aventure, c’est The Maze of Galious sur la MSX-2 de mon frère. Bon j’ai jamais réussi à le passer, mais j’adorais y revenir. Sur NES, ma première console de jeux vidéo à moi, c’était la belle époque des jeux de plateforme surtout. Mais c’est avec la Super Nintendo et la GameBoy que la flemme a vraiment de l’aventure et de jeux de rôle s’est allumée.

Avec Zelda A Link To the Past qui reste mon Zelda préféré à vie, les parties avec mes voisins pour passer les boss, et Zelda Link’s Awakening que je me souviens passer en une fin de semaine à plusieurs reprises sans me lasser.

Côté JRPG, je pense que mon premier véritable jeu, ce fût l’amour de ma vie, comme le dit si bien Jérôme Robot, Secret of Mana (Seiken Desentsu 2). Je ne m’en lasserai jamais. Quelle aventure épique à parcourir une nouvelle fois avec des amis et voisins, les musiques sont gravées dans ma tête, juste l’apparition du titre me donne des frissons. Pouvoir suivre une aventure, faire évoluer mes personnages selon mes préférences, différentes magies, bien utiliser les armes et magies selon ces personnages. L’Aventure qui évolue ! Et sans savoir qu’ils étaient de la même saga, j’ai adoré également le premier épisode Mystic Quest, titre français, Final Fantasy Adventures en Amérique et donc Seiken Desentsu : Final Fantasy Gaiden au Japon.

Mais il y a eu quelques perles sur Mega Drive (Genesis) également, pour moi mon préféré restera Soleil (Crusader of Centy), que j’ai hâte de refaire sur la Genesis Mini 2 ! Puisque ma copie de Soleil ne fonctionne pas avec les sauvegardes en utilisant un Game Genie sur la Genesis ici… Mais aussi la Légende de Thor, et ses graphismes magnifiques. 

Mes regrets pour l’époque 16 bits, c’est de ne pas avoir connu Chrono Trigger, FFVI (FF III), Earthbound, ni Super Mario RPG qui ne sont pas sortis en France…

Comme beaucoup, l’âge d’or du JRPG, ça a été pour moi la PlayStation. Alors qu’on voyait dans tous les magazines de jeux vidéo Final Fantasy VII, la personne ayant pucé ma PlayStation (pour jouer aux jeux imports, bien évidemment, ainsi qu’aux copies de mes jeux originaux pour éviter d'abîmer les CD, je ne vois pas d’autres raisons pour modifier cette console !) me donne en cadeau la démo japonais de FFVII, j’étais ébloui. Je n’avais jamais rien vu d’aussi beau en jeu vidéo ! Mais le temps qu’il soit disponible en France, ma maman m’a offert pour mon anniversaire Suikoden que je ne connaissais pas. Et ce jeu m’a permis de m’améliorer grandement en anglais ! Tous ces personnages, cette aventure, ces musiques… Le JRPG le plus complet que j’ai fait, je pense encore aujourd’hui.

Et arriva Final Fantasy VII, avec lequel j’ai donc découvert la franchise qui deviendra une de mes franchises de jeux vidéo favorites. J’étais au collège (14 ans environ), et à chaque récréation, on se parlait entre amis pour savoir où on en était, comment avançait, les découvertes secrètes, etc. et on se dépêchait de rentrer le midi pour jouer ne serait-ce que 20 minutes ! Cette aventure m’a bouleversé. Le VIII m’a moins marqué, il était plus difficile d’avancer après le CD 2 (ceux qui savent, savent), mais j’ai adoré aussi FF IX, et ces personnages plus mignons et attachants.

Pour la génération suivante, c’est plus du côté de la GameCube que je me suis tourné, avec un qui m’a beaucoup marqué, Tales of Symphonia. Pourquoi il m’a marqué ? Eh bah, je n’ai pas un bon sens de l’orientation, et si on ne me guide pas, tu peux être sûr que je vais aller dans la direction opposée… Au lieu de me rendre au port après la première mission, je me suis perdu à l’Est, là où les ennemis sont supposément trop forts pour y aller… ouais bah moi j’ai fait du level up et je suis passé… J’ai fini par regarder une solution (internet était pas encore un réflex !) et j’ai vu que c’était juste en dessous… Donc bah l’avantage c’est que je n’ai pas eu trop de problème à faire le jeu vu que j’étais beaucoup plus fort :D j’ai aussi découvert Skies of Arcadia dans sa version Legends (excellent jrpg de la Dreamcast).

J’ai craqué pour la Xbox 360 juste pour faire Lost Odyssey et Blue Dragon ! Ça m’a permis aussi de découvrir quelques autres petites exclusivités. C’était la belle époque où Microsoft s’intéressait aux jeux d’aventures solo et jrpg…

Et à chaque génération, ma passion du jrpg n’a cessé de grandir, 3D Dot Game Heroes, Ni no Kuni, Eternal Sonata, Last Story, Tales of Hearts R, Chrono Trigger, Brave Story (sur PSP), et évidemment tous les Final Fantasy VI (III), XIII, XV, World of Final Fantasy, Golden Sun, Xenoblade Chronicles, Kingdom Hearts… J’ai découvert la franchise Persona grâce à Persona 4 Golden sur Vita qui était excellent, et après Persona 5 qui est devenu une référence en la matière de « social RPG » !

On m’en aurait voulu si je n’avais pas mentionné une autre grande franchise que j’ai découvert grâce à la PSVita, Trails of Cold Steel, quelle incroyable épopée ! À côté de ça, le seigneur des anneaux, c’est un petit livre de chevet pour enfant ! Et le dernier en date qui m’a marqué et dont j’ai adoré l’histoire et son couple principal, Tales of Arise.

Toutes ces aventures, ces personnages, ces musiques m’ont accompagné et m’accompagneront encore longtemps dans ma vie de gamer, les jrpg me permettent de m’évader, de rêver, de vivre des aventures extraordinaires.  

Me joindre sur Twitter via @vanouchou

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Par Jacques Germain

Mon histoire d’amour avec les RPG est commencée sans l’ombre d’un doute grâce à Final Fantasy, premier du nom. Je me souviens encore très bien avoir échangé quelques copies du magazine humoristique Croc à l’époque, contre la copie de Final Fantasy au NES. Le soir même, je l’insérais dans ma Nintendo et cette musique enivrante fût le déclenchement d’une passion sans borne pour ce style de jeu et surtout ce style de musique. J’y ai passé des heures et des heures pour ensuite mettre la main sur Faxanadu, un titre que je considère faire partie de la famille des RPG, même avec ces différences marquantes et son style plus action différents pour l’époque. Encore une fois la musique de ce titre fût pour moi une façon de m’accrocher à l’univers des RPG. 

Mais le véritable point culminant fût un soir d’hiver chez mon cousin Mathieu. Une cassette de Super Nintendo trainait par terre. Un fond rougeâtre avec de l’écriture doré, on aurait dit un trésor n’attendant qu’à être cueillis. C’était le cas, Final Fantasy II US était devant mes yeux, mon cœur battant la chamade. Je ne l’avais vu qu’en photo dans le Nintendo power de Novembre 1991. Mais il existait vraiment et j’étais sur le point de le voir sur l’écran de son téléviseur 14 pouces. Une merveille pour les yeux mais encore une fois pour les oreilles. J’ai cette obsession pour la musique et l’expérience qu’elle me permet de vivre dans l’univers des RPG. J’ai toujours trouvés qu’elle apportait une émotion et surtout un complément direct à ce que nous vivons à l’écran. C’est peut-être une des raisons qui m’a fait partir le podcast de La Quête Musicale. Vivre et revivre chacun de ces moments passés que je chéri tant.

Mais mon petit être ne savait pas à quel point ce n’était que la pointe de l’iceberg. Les années suivantes de gros titre comme Lufia, Chrono Trigger, Secret of mana et la série ''Tales Of'' firent leur apparition entre mes mains. Des heures à écouter simplement la musique de l’écran titre, pour ensuite parcourir ces mondes qui me permettaient de m’éloigner de mon quotidien. J’étais un peu comme plusieurs de ces protagonistes. Seul, sans beaucoup d’amis, de la tristesse au cœur mais en ayant tant de rêves en tête. Ce fût en quelques sortes une façon de me sauver moi-même durant toutes ces années. 

Final Fantasy 6 m’a sauvé. Il fût une partie de moi, de mes fins de semaines pendant des années difficiles. Chaque vendredi soir, je partais le louer au club vidéo en face de l’école. Chaque fin de semaine, je recommençais ma partie car celle-ci avait été effacée par quelqu’un d’autre. Pourquoi ne pas l’avoir acheter à ce moment? Je ne sais pas, je ne m’en rappel pas en fait. Mais celui-ci est et restera le plus grand RPG auquel j’ai joué. Sabin étant un personnage dans lequel je me reconnaissais. Edgard ressemblant en plus à mon frère le tout me semblait si naturel.

La PlayStation et Final Fantasy VII furent une partie de mon adolescence. Acheter la PlayStation et le jeu à la sortie grâce à mes prêts et bourses, y jouer pendant des heures sans dormir et ne plus aller en cours fût dans mes plus beaux souvenirs. Bon je vous recommande tout de même de continuer vos cours SVP. Je ne veux pas d’abandon sur la conscience. C’était le début d’une autre époque, celui des animations FMV dans les RPG. Jouer pour attendre la prochaine scène était devenu une obsession. Toute ses vidéos dans FF7 était de plus en plus épique à chaque fois. La scène de Aerith et Sephiroth marquant nos cerveaux et créant les vieux gameurs que nous sommes devenus. Et cette bande son qui joue encore dans ma voiture pratiquement chaque jour. Quand j’y repense, il m’a marqué plus que je le croyais ce Final Fantasy.   

Mais il n’y as pas que Final Fantasy vous savez, mais mes moments les plus marquants les concernent beaucoup. Xenosaga fût aussi un excellent souvenir. Une musique incomparable, des scènes émouvantes et surtout cinématiquement incroyables. C’est à ce moment, pour ce jeu que j’ai acheté pour la première fois ma première télé cathodique. Pour la mettre dans ma chambre, à coté de mon lit et ainsi profitez à tous moment de ce jeu. 

L’ère des RPG des 10 dernières années ne m’a pas accroché autant que j’aurais voulu. Ce n’est pas la faute des jeux non. Plutôt que la vie nous envois parfois au visage des épreuves à traverser et j’ai dû en faire quelques une dans la dernière décennie. L’anxiété est la plus grande, plus grande même que les pires boss fight de votre RPG le plus difficile. Elle arrive subtilement, sans crier gare. Elle vous agrippe l’estomac et vous remplis l’esprit de pensés que vous ne vouliez pas. Elle vous empêche de continuer, de jouer à votre jeu favoris et vous ne savez même pas pourquoi. C’est un monstre tout simplement l’anxiété et je le vie quotidiennement avec les jeux. Il m’est rendu difficile de faire de longue session de jeu sans la subir. Mais j’y travaille, je remporterez le plus grand combat ☺

Au final les RPG m’ont apportés beaucoup. Ils m’ont fait vivre des émotions et réaliser des rêves. Leurs musiques m’aident encore aujourd’hui et c’est pourquoi ils sont précieux dans l’univers vidéo ludique. 

Me joindre sur Twitter via @JackGerms

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Par Maxime Dagenais

Pour ma part, j’ai découvert le style RPG lorsque j’avais environ 10 ans. On avait une PlayStation 1 et je regardais mon frère jouer à Final Fantasy 7. J’ai été vite séduit par la musique et par le style de jeu. Je ne comprenais pas bien l’anglais à cette époque, mais je savais que j’adorais ce titre. 

Quelques années plus tard, je me suis replongé dans le titre avec ma petite télévision dans ma chambre. J’ai adoré le système de combat avec les materias, la musique sublime de Nobuo Uetmatsu et l’ambiance du jeu. Je m’identifiais à Cloud, et je cherchais, moi aussi, d’une certaine façon, à sauver la planète! Ce jeu m’a marqué à vie, il a été mon premier RPG. J’ai par la suite, j'ai fait d’autres Final Fantasy avec des roms sur PC, comme le 4 et le 6. Ces jeux ont une place spéciale dans mon cœur, car je les ai presque tous fait et la musique de chacun me reste encore en tête, même des années plus tard. Nobuo Uetmatsu est vraiment un grand compositeur, si ce n’est que mon compositeur préféré de musique!

J’ai par la suite découvert Final Fantasy 10 sur PS2 qui fut un jeu qui m’a marqué, les personnages parlaient, c’était mon premier RPG « dubbé ». Le style de combat, la musique encore une fois et l’univers. Je pouvais facilement me rattacher à Tidus, qui cherchait un peu sa place dans ce monde, tout comme moi.

J’ai par la suite acheté Final Fantasy 9 étant jeune adulte, et je suis tombé amoureux des personnages qui avaient vraiment de belles personnalités et qui étaient si attachants et émouvants. Je dois avouer que j’ai pleuré lors des scènes finales, qui étaient pour moi, l’aboutissement de beaucoup d’heures de jeu et une belle fin à ce titre qui souvent, passe inaperçu.

Il y a bien sûr beaucoup d’autres RPG que j’adore, si je pense aux Persona. J’ai fait Persona 4 Golden, étant jeune adulte, sur PlayStation Vita. J’ai adoré ce titre, le système d’avoir des Personae avec nous pour combattre, etc. La musique était vraiment belle aussi! Bien des années plus tard j’ai dévoré le 5ième titre de la série! J’ai adoré le « plot twist » que l’histoire a pris vers le ¾ du jeu. J’ai tellement aimé le jeu que j’ai regardé la série animée de celui-ci.

Pour moi, ce que j’aime vraiment dans les RPG, c’est de pouvoir avoir son propre équipement,  monter de niveau de manière répétitive pour pouvoir battre certains boss. Les nombreux personnages, le butin récolté, les différents objets, les dialogues et l’histoire. L’histoire de ces jeux est souvent très riche et propose des tangentes qui changent complètement le déroulement du jeu et qui amènent à différentes fins possibles. J’adore aussi la musique qui est souvent très bonne dans ces titres. L’univers où on est plongé est souvent intriguant, ou bien simplement magnifique. 

J’aime aussi les variantes des RPG comme les RPG shooter. Si je pense à Borderlands 2, je pense à mon jeu RPG shooter préféré. Tirer sur des ennemis, monter de niveau, débloquer des nouvelles habiletés et une histoire avec un méchant emblématique. Ce sont tous des éléments que j’aime retrouver dans les RPG.

Je pourrais aussi y inclure les Dark Souls comme RPG, mais j’en ai déjà parlé avec Julien dans l'article ici!!

Pour conclure, les Final Fantasy sont mes RPG préférés et le 7 est celui qui m’a marqué à vie, par sa musique, sa jouabilité, son ambiance, ses personnages et aussi sa durée de vie. Les RPG seront toujours un genre de jeu que j’adore, probablement le style de jeu que j’aime le plus jouer!

Me joindre sur Twitter via @MaximeDagenais4

Conclusion

Chacun à notre façon nous avons démontré notre grand intérêt pour ce genre de jeu, ces univers riches en contenu, en personnages emblématiques, en musiques renversantes et ce style unique de jeu! J’espère que vous avez aimé nos lettres d’amour pour les jeux de rôle et qu’il vous donnera le goût de soit rejouer à un de vos RPG préféré, ou encore, de découvrir une nouvelle licence de jeu que vous ne connaissiez pas! 

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