Par Jacques Germain
Ici nous aimons bien regarder un ou deux documentaires une fois de temps en temps. Tout dernièrement, j’ai regardé par hasard un docu sur Mortimer Wheeler, considéré comme l’un des plus grandes archéologues du monde. Il mit en place l’un des systèmes de fouille encore utilisé aujourd’hui dans cet univers archéologique. Mais ça, c’était sans connaitre le Shovel Knight. Lui-même, le seul capable de détrôner Mortimer et devenir le plus grand de ce monde. C’est d’ailleurs ce qu’il nous prouve dans le dernier titre de la série : Shovel Knight Dig.
Un autre roguelike?
Je vous entends dire : pas encore un autre roguelike? Oui mais celui-ci est un peu différent des autres. Au lieu d’être horizontal comme la plupart, il vous demande de creuser à la verticale. Ok je l’admets, ce n’est pas un grand changement dans la formule, mais c’est tout de même apprécié. L’histoire n’est également pas à se jeter par terre (terre, creuser, vous la pognez?). Drill Knight et ses creuseurs infernaux décident de creuser la terre profondément pour réussir à mettre la main sur les trésors cachés de Shovel Knight. Mais celui-ci armé de sa pelle ne se laissera pas ainsi berner et part à leur poursuite.
L’appel des trésors
Creuser et creuser sans cesse pour récupérer mille et un trésors n’aura jamais été aussi plaisant mais en même temps frustrant. La terre se fait bien entendu facilement enlever avec votre légendaire pelle et vous permet même de faire des « combos », c’est-à-dire que vous restez collé à la terre quelques millisecondes pour vous permettre de continuer à creuser et ce, même s’il y a un trou en dessous. C’est le genre de combo qui vous permet de vous faufiler vers un point caché ou bien que vous croyiez inaccessible. Car parfois, une fois tombé, il vous est impossible de remonter car vous ne pouvez creuser que de côté ou vers le bas. C’est alors le petit côté casse-tête du titre. Parfois ça va tellement vite avec les ennemis et les pièges que vous devrez sacrifier quelques trésors au passage.
Outre creuser, il vous faut faire attention aux nombreux ennemis qui en veulent aussi à vos trésors. Des ennemis déjà connus de l’univers et bien sûr, des nouveaux. En plus des nombreux pièges qui se retrouvent enfoui sur votre passage. Des champignons permettant de sauter plus haut et parfois de revenir sur vos pas ou de découvrir une salle cachée. Des interrupteurs qui font exploser une partie du sol et du mur découvrant ainsi un joli coffre rempli de pierres reluisantes.
Au diable l’économie
Vous vous rendrez compte après quelques parties que de récupérer le plus de gemmes possibles est une des clés de base pour vous rendre un peu plus loin. Remontez à la surface, même en cours de route, pour dépenser chez le vendeur vos trésors acquis à la sueur de votre pelle. Une sacoche plus grande pour transporter plus de choses, ou bien une clé vous permettant d’ouvrir une des salles secrètes. Pourquoi économiser quand on peut investir et gagner plus gros?
Autre astuce mes amis : trouver les trois engrenages de chacun des niveaux. Ceux-ci vous permettent à la fin d’une section de choisir entre un peu de vie ou bien une capacité qui vous suivra jusqu’à la mort. Au départ je prenais un peu de haut cette mécanique et ne cherchait qu’à descendre le plus rapidement possible. Mais je l’avoue, c’était une erreur magistrale.
C’est toujours beau le rétro
Ah que j’aime le style rétro! Un peu de 8-bits mélangé avec du 16-bits et des effets pixelisés un peu partout. Shovel Knight Dig est un mélange efficace. Un peu comme mélanger de l’eau avec de la terre pour faire une belle bouette bien juteuse que l’on peut envoyer dans les yeux de l’ennemi. Bon, je dérape un peu. Tout ça pour mentionner que j’ai aimé le style qui m’a franchement donné une vibe de Flinthook par moment du studios Tributes Games (que je vous recommande chaudement d’ailleurs).
Du côté musical, ça se gâte un peu avec des pistes qui se répètent et qui semble avoir été composé rapidement sur le bord d’une table. Des musicalités qui reviennent mais qui en même temps ne veulent rien dire selon l’action à l’écran. Un peu trop générique pour moi. On ne sent pas la même qualité que dans les titres principaux de Shovel Knight. Ceux-là même réputé pour avoir une bande son efficace.
Conclusion
Au final, Shovel Knight Dig s’est probablement creusé une place dans les bons roguelike des dernières années avec sa prise en main facile tout en offrant un bon challenge. Oui, je suis mort assez souvent mais jamais par la faute du jeu. C’est bien balancé, c’est magnifique et c’est rapidement addictif de vouloir ramasser toutes les gemmes et trésors cachés un peu partout. Les parties se font rapidement et nous donne le sourire, c’est à ça que sert un jeu non?
Note finale
*La copie du jeu utilisée pour la réalisation de ce test provient de l'éditeur, lequel n'intervient aucunement dans le processus de création des critiques du Salon de Gaming de Monsieur Smith.
Shovel Knight Dig Site officiel
Développeur : Nitrome, Yacht Club Games
Éditeur : Yacht Club Games
Plateformes : PC (ce test), Nintendo Switch
Prix : 28,99$
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