Par Monsieur Ben
Quand Steeve m’a proposé de faire le test de Fatal Frame: Le Masque de l’Éclipse Lunaire, ça n'a pas été bien long à me décider. Ayant déjà fait l’analyse du cinquième opus sur Nintendo Switch (Project Zero: La Prêtresse des Eaux Noires) en novembre 2021, je trouvais de circonstance de m’y replonger…
Il faut savoir que la série créée en 2001 par Grasshopper Manufacture et éditée par Tecmo portait le nom de Fatal Frame en Amérique du Nord et Project Zero au Japon.
La série originale comporte 5 épisodes de 2001 à 2014 :
- Épisode 1 « Project Zero » en 2001 sur Xbox et PlayStation 2
- Épisode 2 « Crimson Butterfly » en 2003 sur Xbox et PlayStation 2 et plus tard sur Wii en 2012
- Épisode 3 « The Tormented » en 2005 seulement sur PlayStation 2
- Épisode 4 (ce test) « Le Masque de l’Éclipse Lunaire » en 2008 d’abord sorti au Japon sur Wii et puis remastérisé en 2023 sur Switch, PS4, PS5, Xbox Series X|S, Xbox One et PC
- Épisode 5 « La Prêtresse des Eaux Noires » en 2014 au Japon et 2015 sur Wii U et finalement remasterisé en 2021 sur toutes les plateformes
Fatal Frame / Project Zero 4: Le Masque de l’Éclipse Lunaire (2008), est donc le deuxième à être mis au goût du jour (2023), avec graphismes améliorés, décors et personnages plus jolis, lumières et ombres plus réalistes, rendant l’ambiance des lieux encore plus horrifique.
Histoire
Cinq jeunes enfants âgés de 7 ans, participent à une cérémonie dans le temple de l’Éclipse Lunaire sur l’île de Rogetsu alors que survient un événement qui aurait pu leur être fatal. Heureusement qu'un détective parti à leur recherche, les retrouva in extremis et les ramena sains et saufs. Dix ans plus tard, 2 des jeunes filles sont retrouvées mortes...
Maintenant jeunes adolescentes, Madoka et Misaki décident de revenir sur l’île afin de découvrir la raison de leur décès. Elles seront suivies plus tard par une troisième survivante du groupe nommée Ruka. On raconte qu’un certain docteur du nom de Haibara, expérimentait différents travaux sur des sujets humains afin de soigner un mal appelé « Syndrome sélénite », une maladie apparemment contagieuse sur l’île de Rogetsu.
Jouabilité
Il y a toujours la fameuse Caméra Obscura qui sert à prendre des photos et évidemment, à se défendre contre les Spectres. Puis un deuxième instrument appelé Torche Spirituelle qui éclaire comme une lampe torche et possède une pierre Spirituelle qui repousse les esprits et a également la capacité spéciale de projeter des flash mortels.
Battre les Spectres permet d’accumuler des points photos, utilisables auprès d’une lanterne jaune (sauvegarde du jeu) pour acheter des herbes médicinale, des pellicules à films et en complément de nouvelles tenues et bonus distincts qui seront débloqués… mais seulement une fois le jeu terminé! Ouais je sais, c'est un peu dommage.
Comme à l’habitude, on débloque au fur à mesure la carte des lieux, on trouve des carnets et des journaux portant des informations très importantes à la compréhension des événements ultérieurs et bien évidemment certains indices en font partie.
Un autre aspect qui à fait la marque de la série c’est la musique d’ambiance toujours aussi prenante et bien dosée et bien sûr les courtes scènes souvent horrifiques qui s’insèrent suite à nos recherches et interventions (question de rallonger un peu l’histoire). Pareillement pour une couple d’énigmes un peu tirées par les cheveux… mais bon. Il y a beaucoup de choses à découvrir, je vous en laisse un petit peu quand même!
Avant de terminer avec mon impression de la version Nintendo Switch, simplement ajouter en lien avec l’aspect visuel du soft. Tel que préciser au début de mon test, le jeu à reçu une belle refonte graphique, mais les concepteurs ont conservé les grains dans l’image. Peut-être pour renforcer l’impression qu’on regarde un vieux film d’horreur… C’est bien mais j’aurais quand même voulu avoir le choix de l’appliquer ou non. Mais bon, ça n'enlève rien à l’ensemble du jeu.
La version Switch est très jolie, un peu moins sur grand écran (peut-être pour ces foutus grains) bref… en revanche console en main, c’est parfait!
Y a toujours un manque de liberté de caméra autour des personnages, ce qui rend parfois les affrontements plus difficiles en endroits restreints, mais j’ai fini par m’y faire. Surtout joué console en mains, je pouvais mieux viser les fantômes grâce à la détection de mouvements. Du coup, ma Switch devenait la Camera Obscura! Pas mal cool!
Il y a deux versions de l’Éclipse Lunaire, soit une à 65.99$ (mon test) et une version Deluxe à 92.99$ (ajout de tenues et d’accessoires seulement).
Le jeu est divisé en phases et non en chapitres, donc des niveaux plus courts. Le jeu peut se terminer facilement entre 15 et 20 heures, sans avoir besoin de tout trouver. C’est un peu cher, j'en convient. Mais prenez en considération quand même, que le jeu offre trois modes de difficultés : Facile, Normal et Difficile! Donc il y a une certaine rejouabilité (ajoutez à cela que l'on peut débloquer plus de tenues et de bonus). Bref, pour les amateurs de la série, ça reste un excellent jeu!
Note finale
*La copie du jeu utilisée pour la réalisation de ce test provient de l'éditeur, lequel n'intervient aucunement dans le processus de création des critiques du Salon de Gaming de Monsieur Smith.
Fatal Frame: Mask of the Lunar Eclipse Site officiel
Développeur : Grasshopper Manufacture, Tecmo
Éditeur : Koei Tecmo
Plateformes : Nintendo Switch (ce test), Xbox Series X|S, PS5, PC,
Xbox One, PS4
Prix : 65,99$
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